Ambroise Paré substitue la ligature des artères à la cautérisation au fer rouge.
On sait que c'est au médecin Grec Claude Gallien que l'on doit l'intervention de la ligature des artères et qu'apèrs lui quelques chirurgiens en préconisent la pratique pour arrêter une hémorragie sonsécutive à une plaie (à mon avis pas un petit bobo....) L'un des pères de la chirurgie moderne, Ambroise Paré, auquel on a attribué à tord cette découverte, l'a du moins mentionné à plusieurs reprises dans lun de ses ouvrages médicaux. Il est probablement le premier à employer ce procédé depuis Galien.
En avril 1552, engagé dans l'armée que le roi Henri II conduit en Lorraine pour combattre Charles Quint, il se dirige vers Metz, où le nombre croissant de bléssés nécessite son intervention. Il écrit "Nos bléssés mourraient pratiquement tous au point qu'on pensait que les drogues qui les soignaient étaient empoisonnées. Ceci amena Monsieur de Guise et messieurs les princes à demander au roi s'il étai possible (d'arrêter les guerres, eh bien non, loupé) de m'envoyer avec des médications" (chacun est libre de son choix ...). Une fois qu'il prend les blessés en charge, et pratiquant des (ail!!, mais c'est un choix car après on a toujours aussi mal) amputations qu'il juge inévitables, il bannit le cautère employé jusque là pour arreter le flot sanguin et, dit-il, "sans appliquer les fers srdents"ligature les membres à tour de bras. Le premier de tous ces bléssés à bénéficier de cette nouvelle technique est le viconte de Rohan, dont la jambe vien d'être arrachée par un boulet de couleuvrine.
Ainsi Ambroise Paré met-il fin à un procédé barbare au bénéfice de la ligature, par la suite défendue unanimement par ses confrères. Le chirurgien se signale jusqu'à la fin de sa vie pour les soins prodogués aux grands de son entrourage.
Pendant le siège de Boulogne, le duc de Guise reçoit un coup de lance au visage, dont la cicatrice lui fera donner le surnom célèbre de Balafré. Ambroise Paré parvient à extraire le troçon de lance.
Il est également appelé au chevet du roi Henri II, qui, lors d'un tournoi au faubourg Saint Antoine, vient de recevoir de Montgommery le coup de lance fatal.(il ne restait rien que ça)
En 1562, Charles IX le nomme premier chirurgien du roi. Brantôme nous révèle combien sa vie, son talent et sa science sont indispensables à l'Etat : "Lors du massacre de la Saint Barthélémy, nous dit-il, charles IX ne voulut sauver aucun calviniste, sinon Ambroise Paré, son premier chirurgien et le premier de la chrétienté."