Paroles de Dieu pour un dimanche

Publié le par muriel

La page de l'Evangile de Luc proposée aujourd'hui (Lc4,1-30) nous fait entrevoir comment Jésus devra aller son chemin. On fait bon accueil à son enseignement. Tous lui rendaient témoignage; et ils s'étonnaient du message de grâce qui sortait de sa bouche (Lc4, 22)Puis ceux qui l'ont connu s'interogent à son propos :N'est-ce pas là le fils de Joseph ? (Ibid). Lorsque le doute s'installe, le terrain est propice à la  contestation. Jésus fait allusion à Elie et à Elisée, et annonce le malentendu qui l'opposera à son peuple. La croix est déjà au bout du chemin, une fureur se lève contre lui. Jésus va son chemin, il passe au milieu des siens (cf. Lc 4, 30) et propose la Bonne Nouvelle du salut à ceux du dehors. Six siècles avant, le prophète Jérémie avait connu pareille expérience. Il nous est présenté dans la première lecture (Jr 1, 4-5, 17-19) faisant front à Juda, à ses chefs, ses rois et à ses prêtes. Considéré comme un impie, Jérémie avait mis toute sa foi dans la parole du Seigneur : Ils ne pourront rien contre toi, car je suis avec toi pour te délivrer (Jr 1, 19)

Aucun prophète n'est bien accueilli dans son pays (Lc 4, 24) nous dit Jésus. Cette parole le concerne personnellement, mais elle annonce également le parcours difficile auquel doivent s'attendre les disciples. Ils rencontreront incompréhension et hostilité de la part de leurs proches. Les liens du sang et du voisinage semblent une barrière pour reconnaître les signes de Dieu dans la parole et la conduite d'une personne familière. Nous n'avons aucun mal à comprendre cette attitude car nous sommes souvent prompts à cataloguer ceux qui nous entourent et à les fixer à un temps de leur vie. Nous ne sommes plus aptes à recevoir ce qu'ils ont à nous dire où à accueillir ce qu'ils sont devenus. Pour vivre l'Evangile, il faut une mentalité renouveléee, et le premier travail utile est de vaincre l'aveuglément de l'habitude qui nous cache la vérité du mystère de notre prochain. Entendons par la deuxième lecture (1 Co 13, 4-13) la parôle de l'Apôtre : L'amour prend patience; (...) ne jalouse pas; (...) ne se gonfle pas d'orgueil; (...) il n'entretient pas de rancune, (...). L'amour ne passera jamais (1 Co 13, 4-5.7-8)
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